Voyage de noces

Nous profitons du premier anniversaire de notre mariage pour vous remercier !

Nous savons qu’il est tard mais le dicton dit « mieux vaut tard que jamais ! ».

Pour remercier votre geste, qui nous a permis de vivre un superbe voyage de noces au Pérou et en Bolivie, nous avons décidé de vous le partager.

La première nuit et le trajet furent long mais on débordait de motivation en sachant ce qui nous attendait.

Après quelques heures et quelques vols, nous voilà arrivés à notre première destination : l’Amazonie.

Il est vrai que la fatigue se fait ressentir…  Pour entamer correctement notre périple, nous nous sommes reposés dans un logement insolite.

L’aventure peut enfin commencer. Nous avons eu la chance de voir de superbes animaux : des singes, des Aras, un porc-épic, des Amazones et la cerise sur le gâteau : un jaguar

Nous avons également vu des animaux moins « magnifiques » (selon amandine) : Mythes, Tarentules, Cayman …

Curieusement, un des premiers repas de Thibaut ce sont ces mythes. Ce petit gout mentholé n’est pas si mauvais. Maintenant, il y pense tous les matins en se brossant les dents.

Selfie Cayman attrapé dans la rivière de Tombopata (tributaire de l’Amazone). On les chasse la nuit pour les repérer plus facilement. La lumière réfléchit dans leurs yeux.

Les fameuses tarentules. On a été rassuré lorsqu’on nous a dit que la deuxième n’était pas mortelle…

Dans cette belle région naturelle, on a également été frappé par les technologies. Notamment au niveau du système routier… Il s’agit bien d’un feu rouge!

Après l’Amazonie, nous sommes montés à Cusco. Nous disons bien montés car il nous a fallu le temps de nous acclimater à l’altitude (3400 m). Amandine a particulièrement été fébrile mais avec une bonne infusion de feuilles de coca elle est était repartie. La capitale des incas est sublime. Amandine a également eu droit à sa petite photo touriste et Thibaut a pu manger du cochon d’inde (appelé cuy et prononcé « couille »).

Cusco était le point de départ pour attaquer la Vallée Sacrée. Après s’être habillés comme les autochtones, nous pouvons démarrer.

La première étape est Salineras. Ces piscines sont encore utilisées aujourd’hui pour extraire du sel.

La deuxième étape est Moray. Les incas sont de grands ingénieurs (meilleur encore qu’Amandine !). Grâce à ce système de culture en terrasses, il y a différents climats aux différents niveaux. Cette technique permet d’avoir une diversité dans la culture.

La dernière étape avant le graal est Ollantaytambo. Il s’agit d’une forteresse pour résister face aux envahisseurs (les Espagnols).

Après une petite pause pour vérifier le planning, nous sommes prêts pour voir une des merveilles du monde.

La voilà cette merveille. A couper le souffle… Je ne pense pas devoir donner son nom…

Nous avons également pu aller sur le site. Nous avons pu contempler leur architecture, leur calendrier et leurs croyances de plus près. C’est une chance car malheureusement dans quelques années on ne pourra plus y accéder. Les touristes détruisent de trop …

On s’est même fait un pote.

Après le Machu Picchu, on a terminé la Vallée Sacrée en passant par Urubamba, Calca et Pissac. Sur le chemin, on s’est arrêté à un refuge d’animaux blessés ne pouvant plus survivre en plein nature (ours ayant perdu ses parents, aigle ayant perdu un œil, panthère ayant vécu en discothèque, …).

Pour la suite, nous restons en immersion dans la culture incas mais en sortant des sentiers battus. On se dirige vers Wakra Pukara. Ce lieu n’est pas connu car il n’était pas accessible il y a quelques années. Aujourd’hui, « grâce » à la fonde des glaciers on peut y accéder. Le chemin prend des heures pour y arriver mais la vue est splendide et le lieu est désertique.

Nous mentons, sur le trajet, on a quand même rencontré une personne.

Après quelques heures de marche, on voit le vestige pointer le bout de son nez au loin.

Le lendemain, on continue à sortir des sentiers battus en choisissant Palccoyo Mountain plutôt que la Rainbow Mountain. Il s’agit d’anciens glaciers ayant fondu laissant apparaitre différentes couleurs grâce aux différents minéraux présents dans la terre.

Sur le chemin, on croise « sexy lama ».

Et toute sa petite famille.

De nouveau, les paysages sont à couper le souffle. Il n’y a pas que Palccoyo qui nous laisse sans voix.

On était surpris de voir qu’au Pérou, les enfants ne sont pas plus grands que trois cailloux.

Il faut avouer qu’on a trouvé la petite tellement mignonne qu’on a joué aux paparazzis

Petite déception : c’était le point le plus haut en altitude que nous faisions et nous n’avons pas passé le cap de 5000 m.

La prochaine étape de notre voyage est le lac Titicaca. C’est une étape obligatoire car le nom fait rire les enfants (et Thibaut qui en est un grand). Pour voir ce lac, le plus haut en altitude, on décide de rester à Copacabana.

Et oui, pour les plus forts en géographie, vous aurez compris que l’on a passé la frontière Bolivienne. On constate une autre ambiance dans la culture.

La Bolivie étant très chrétienne, on a pu assister à plusieurs baptêmes. Ici, ils baptisent les… voitures avec de l’eau bénite et… de la bière ou du mousseux (ce n’est pas une blague !). Pour info, l’homme avec son chapeau de paille c’est le curé.

Ce soir-là, on décide de monter une colline pour contempler le coucher de soleil sur le lac. Pour notre voyage de noces, on trouvait cette idée romantique.

On doit avouer que le moment n’était pas aussi romantique que prévu. En effet, après avoir baptisé leur voiture, les conducteurs vont boire de l’alcool (beaucoup d’alcool) sur cette colline. Je vous laisse imaginer l’odeur (qui rappelle les belles années d’études), l’équilibre des gens et les déchets. Tout ce qu’il faut pour qu’Amandine soit heureuse et conquise.

On constate que le temps joue contre nous et que la date de retour approche. Pour visiter la Bolivie, on décide donc de se centrer uniquement sur le sud.

Thibaut prend les rênes (et sa reine) et fonce vers le Salar d’Uyuni et la zone volcanique de Lipez.

Le Salar est juste à couper le souffle. Cette étendue de blanc qui se perd dans l’horizon nous donne l’impression d’être sur une autre planète. Un petit bisou nous a permis de garder les pieds sur Terre.

On profite du lieu pour jouer avec l’effet d’optique. Thibaut mange toute crue sa jeune Mariée et Amandine n’est plus complexée par sa petite taille.

Après le Salar on se dirige vers Incahuasi. Cette « île » est composée de nombreux cactus. Thibaut est content car il a trouvé un nouveau problème pour ses élèves : « La croissance des cactus d’Incahuasi est d’environ 1 cm par an et les plus grands atteignent 12m. Quel âge ont-ils ? »

Et oui, Amandine est vite ramenée à sa petite taille…

Contrairement à Copacabana, cette fois-ci, on peut profiter d’un beau coucher de soleil sur le Salar d’Uyuni.

Pour rester dans le thème du sel, on dort dans un hôtel de sel. Le lieu est sympa mais les nuits et matinées sont froides.

Au risque de nous répéter, de nouveau, les paysages de Lipez sont splendides.

Nous avons également pu observer différents animaux.

Outre les volcans, nous avons également pu profiter de la géothermie de la région.

Pour les deux derniers jours, on quitte la nature et nous dirigeons vers la civilisation. Nous faisons rapidement les deux capitales (La Paz et Lima) pour prendre nos vols.

On est frappé par un paradoxe : la pauvreté de la ville de La Paz et la présence d’un téléphérique ultra moderne.

On a également pu voir des Lama mais moins beaux. Apparemment, le foetus de lama et le lama mort blanc portent bonheur dans les nouvelles maisons. On s’est abstenu d’en prendre un pour Mettet … Il faut dire que ça ne sentait pas très bon …

A Lima, on a pu voir l’Océan Pacifique. La présence de la brume est quotidienne à Lima durant cette période.

La dernière étape était le retour en Belgique. On rentre la tête remplie de magnifiques souvenirs et en forme pour de nouvelles aventures.